Sources : Midi Libre

Transhumance.com

Photo : France 3 Région

 

La liste de 101 nouveaux sites sélectionnés pour participer à l’édition 2020 du loto du Patrimoine a été révélée ce lundi 31 août. Quatre sont situés sur le territoire de l’ancien Languedoc-Roussillon et un en Aveyron. Retrouvez la liste complète et les modalités de participation.

Depuis son lancement en 2018, le loto du patrimoine – dont l’objectif est de récolter des fonds pour l’entretien et la restauration de monuments en péril – a trouvé sa place auprès des Français.

 

Plus d’une 100e de sites retenus

Ce lundi 31 août, la Fondation du patrimoine a dévoilé les 101 nouveaux monuments retenus pour l’édition 2020 de l’événement, organisé par la Française des jeux et porté par l’animateur Stéphane Bern.

 

POURQUOI FAUT-IL SAUVER LA BERGERIE DE LA FAVOUILLANE ?

Même s’il fut souvent question, ici, de cette bergerie, il sera nécessaire d’en reparler tant qu’elle ne sera pas restaurée. Pourquoi ? Parce que depuis la découverte des bergeries romaines de la Crau, elle est, dans la plaine deltaïque du Rhône, le dernier vestige d’une architecture deux fois millénaire.

Parce que sa couverture de roseau, sa résistance au vent, grâce à son abside au nord, et sa structure adaptée aux sols instables relèvent d’un art de construire en adéquation totale avec le milieu.

Enfin parce l’activité pastorale dont elle témoigne, celle de l’élevage ovin transhumant dans sa phase hivernale, continue de façonner notre culture et nos paysages et que la Favouillane et les herbages qui en dépendent, peuvent en devenir, au profit de tous, la démonstration vivante et pérenne.

Telles sont les raisons pour lesquelles la Maison de la transhumance continuera de faire ce qui est en son pouvoir pour éviter qu’elle s’effondre et disparaisse dans l’environnement banalisé de la périphérie de la zone industrialo-portuaire de Fos-sur-Mer.

S’il est besoin de le rappeler, c’est parce que les promesses du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), n’ont pas été réellement tenues, que rien encore n’a été fait pour stopper la dégradation de la bergerie et que l’on nous demande à nouveau d’attendre l’automne prochain pour savoir si le financement de sa restauration pourra être obtenu. Le GPMM et le Parc naturel régional de Camargue y travaillent.

Alors attendons, mais avec la plus grande vigilance.

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