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Interview exclusive !

Le 16 février 2021, nous avons interviewé Madame Grach, notre professeur de français. Cette interview sur le spectacle s’est déroulée en Classe, elle a été préparée et réalisée par nous, ses élèves de la classe de première Gestion Administration avec l’aide de l’association « le Gabian ».

Les Élèves : Qu’est-ce qui vous a donné envie de faire ce spectacle ?

Sylvie Grach : Chaque année, je mets en place un projet, un spectacle qui soit en lien avec le programme. C’est toujours bien de sortir d’un enseignement classique. Je me suis servi d’une œuvre entière étudiée en classe pour lancer le projet.

 

LE : Pourquoi avoir monté ce projet ?

SG : Pour permettre aux jeunes de se découvrir, de mieux se connaître

 

LE : Pourquoi avoir choisi Raymond Devos comme auteur pour les sketches ?

SG : J’ai vu le spectacle de François Morel qui met en scène des sketches de Raymond Devos et j’ai pensé à vous, en me disant que ça irait bien avec la séquence poésie. Il sait jouer avec les mots, c’est le roi du jeu de mots, ça m’a paru très intéressant de travailler dessus.

 

LE : Pour la chorale, pourquoi avez-vous choisi ces chansons-là ?

SG : Vous avez travaillé sur les chansons engagées et vous m’avez fait des propositions d’artistes contemporains dont certains m’étaient totalement inconnus. J’ai voulu à mon tour vous faire connaître mon univers, car l’enseignement c’est avant tout du partage.

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LE : Comment ce projet a été mis en place ?

SG : En fait, j’en ai planifié les grandes lignes mais le projet ne pouvait exister que si vous y participiez activement. La base c’est la confiance entre vous et moi sinon il n’y a pas de projet possible.

 

LE : A-t-il été difficile de mettre en place le projet avec le COVID ?

SG : Clairement oui ! Parce que nous avons manqué de temps pour les répétitions, que vous êtes venus sur votre temps libre preuve de votre investissement. Mon plus grand regret est de ne pas avoir pu voir l’amphithéâtre rempli réagir avec autant d’émotion que moi. L’émotion était unanime.

 

LE : Combien de temps cela a-t-il pris pour mettre en place le spectacle ?

SG : Nous avons répété depuis le retour des vacances de Noël et bouclé les répétitions fin janvier, soit environ 3 semaines. Pour un spectacle d’une durée de 30 minutes. Bien évidemment, nous avions travaillé les textes avant les répétitions du spectacle.

 

LE : Pourquoi avoir choisi notre classe pour ce projet ?

SG : En fait, j’ai un projet avec chacune de mes classes. Comme votre classe de première n’a pas d’examen en fin d’année, on a pu faire ce projet en particulier.

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LE : À quoi ce spectacle a-t-il mené ?

SG : Ce spectacle a abouti à une vraie cohésion de groupe. À des moments de réelles détentes entre nous. On travaille vraiment autrement et ça a amené du plaisir à tout le monde.

 

LE : Quels messages vouliez-vous transmettre à travers ce spectacle ?

SG : Deux choses essentielles : le poids des mots. Vous avez retenu qu’un mot est un mot et qu’il a une répercussion. Les mots sont de véritables armes. Mais aussi j’ai voulu vous transmettre un message de tolérance, de fraternité, de solidarité.

 

LE : Avez-vous aimé le spectacle ?

SG : j’ai ADORÉ ce spectacle !

 

LE : Comment l’avez vous ressenti ?

SG : Dans un premier temps, j’ai ri. Vous avez réussi à mettre en scène les sketches de Raymond Devos. Ça m’a amusé de vous voir à l’œuvre.

La chorale m’a énormément émue. Il est important à votre âge de faire passer ces messages de tolérance et d’espoir.

J’ai été très fière de mes élèves, de tous, sans exception. Très fière du travail réalisé. Et j’ai été très émue si vous voulez savoir.

 

LE : Avez-vous remarqué des améliorations chez les élèves ?

SG : Tout à fait. Et c’est une chose très gratifiante pour un enseignant.

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Bien sûr que je constate des progrès. Ce qui est plus intéressant encore, c’est que vous vous rendiez compte de vos progrès, que vous vous rendiez compte que vous vous êtes dépassés.

Et pas seulement les timides. Vous avez su gérer votre corps, votre voix, prendre la parole en public.

Vous avez tous sans exception, progressés, appris à vous découvrir. Vous avez ouvert des portes à vos possibilités.

Je tiens à vous remercier pour ces moments de partages et de joie professionnelle.

On est content de faire ce métier, vous nous le rendez bien.

Je remercie l’association « le Gabian » pour le travail et les échanges. Pour ces moments de partage que ce projet a permis de vivre tous ensemble.

Nous remercions Madame Grach d’avoir bien voulu répondre à nos questions, mais aussi pour sa patience et sa confiance. Merci de nous avoir fait participer à ce spectacle et de nous avoir fait vivre cette expérience

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