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Le programme « Petites villes de demain » monte en puissance. Yves Le Breton, directeur général de l’Agence nationale de la cohésion des territoires.

En quoi consiste le programme « Petites villes de demain » ?

C’est un programme national sur le thème de la revitalisation des centres-bourgs. Lancé en octobre dernier, il s’adresse à des communes de moins de 20 000 habitants qui jouent un rôle de centralité, du fait des services qu’elles accueillent. L’approche de « Petites villes de demain » est globale, afin de traiter tous les sujets. Cela va de l’aide au maintien des commerces à l’amélioration de la qualité de l’habitat, en passant à la mise en valeur du patrimoine.

Ce sont les villes à visage humain, celles qui ont moins de 20 000 habitants, celles où le citoyen connaît ses responsables, celles où l’élu est accessible, celles où tout le monde connaît tout le monde… ou presque. Depuis la pandémie, elles apparaissent comme des refuges : le charme de la ville sans l’anonymat des métropoles.

Les ministères de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, de la transition écologique et du logement, l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) la Banque des territoires, l’Agence nationale de l’habitat (Anah) et le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) ont lancé un programme cousu main pour ces villes et les territoires ruraux qui les environnent.

« Petites villes de demain » – c’est son nom, s’inscrit dans la ligne du plan de relance, avec deux piliers : la transition écologique et la résilience. Dôté de trois milliards d’euros, le programme vise à améliorer les conditions de vie des habitants, en accompagnant les collectivités dans des trajectoires dynamiques et respectueuses de l’environnement. Il donne aux élus les moyens de concrétiser leurs projets de territoire avec une pédagogie de la loi Pacte ; les candidatures sont présentées par un binôme : une ville et son intercommunalité.

 

À peine neuf villes sur 1580

Le programme s’étale sur six ans (2020-2026) et devait soutenir 1 000 communes et intercommunalités. Les communes de moins de 20 000 habitants exerçant des fonctions de centralité sur leur bassin de vie et montrant des signes de vulnérabilité ont été sélectionnées sur la base d’une analyse chiffrée et sur avis des préfets. Dans notre département neuf communes sur, in fine, 1580, s’y sont engagées : Berre l’Étang, Châteaurenard, Lambesc, Port Saint-Louis du Rhône, La Roque d‘Anthéron, Saint-Martin de Crau, Saint-Rémy de Provence, Sénas, et Trets. Neuf sur 1580, c’est très peu: à peine 0,5%.

Selon la Banque des territoires, les départements les mieux servis sont situés en Normandie : Calvados (37), Manche (37), Eure (36) et Seine-Maritime (30). Suivis des départements bretons : Finistère (30), Ille-et-Vilaine (29), Côtes-d’Armor (26), Morbihan (24), puis l’ancienne Auvergne : Puy-de-Dôme (32), Cantal (26), Haute-Loire (24). Le programme, qui avait été lancé à Uzès par Édouard Philippe alors Premier ministre, s’articule en trois axes : le soutien à l’ingénierie (250 millions d’euros), l’accès au club des « Petites villes de demain » et les financements de projets, en privilégiant le sur-mesure

 

source : Neuf communes du 13 seront des “Petites villes de demain” – Gomet

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