En 2017, le seuil de l’OMS dépassé pour la moitié des résidents de la région

Pollution de l’air par les PM10

 

Les particules en suspension (notées « PM » en anglais pour « Particulate matter ») sont d’une manière générale les fines particules solides portées par l’eau ou solides et/ou liquides portées par l’air (Wikipédia).

Pour faire simple, les particules fines, c’est de la poussière. Dans le cas de la pollution de l’air, ces poussières sont souvent issues de combustions qui ne sont pas totales. Elles génèrent ce qu’on appelle des imbrûlés. Quand on voit la fumée sortir du cheminée, d’un pot d’échappement ou quand on recrache de la fumée de cigarettes, c’est parce qu’il y a énormément de particules, de plus ou moins petites taille.

 

Pascale Rouaud (Insee), Yann Channac (AtmoSud)

Les habitants de Provence-Alpes-Côte d’Azur sont très exposés à la pollution de l’air par les particules. En 2017, pour la moitié d’entre eux, la concentration en PM10 dépasse, sur leur lieu de résidence, la ligne directrice de l’Organisation mondiale de la santé. Les populations concernées résident surtout sur le littoral méditerranéen et dans la vallée du Rhône. Les habitants des grandes agglomérations sont soumis aux concentrations les plus fortes, en particulier les Marseillais. Dans les Alpes-de-Haute-Provence et les Hautes-Alpes, où les niveaux de concentration sont les plus faibles, la ligne directrice est très rarement dépassée.

Figure 1Les agglomérations de Marseille, Nice et la vallée du Rhône concentrent les populations qui dépassent la ligne directriceDensité de population exposée à une concentration annuelle moyenne en PM10 supérieure à 20 µg/m³

Les plus fortes concentrations en particules dans les Bouches-du-Rhône

Dans les Bouches-du-Rhône, 85 % de la population est exposée sur son lieu de résidence à une concentration en PM10 dépassant la ligne directrice. C’est le cas de 64 % des habitants de Vaucluse, de 37 % de ceux des Alpes-Maritimes et de 23 % des Varois. Les habitants des Alpes-de-Haute-Provence (1 %) et des Hautes-Alpes (3 %) sont très peu concernés (figure 2).

La part de population exposée est très sensible au seuil retenu. Si le seuil de concentration annuelle était abaissé de 20 à 18 µg/m³, 76 % de la population de la région le dépasserait. Cette part serait ramenée à 30 % si le seuil était de 22 µg/m³.

Au-delà de la simple considération du seuil fourni par la ligne directrice, la connaissance de la concentration en PM10 est primordiale car les risques sur la santé augmentent de manière continue avec elle.

La population exposée aux concentrations les plus élevées se polarise autour de certains territoires denses. Dans la région, environ 270 000 habitants, dont 240 000 Marseillais et 12 000 Niçois, sont soumis sur leur lieu de résidence à une concentration supérieure à 26 µg/m³.

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